L'origine du collège des Bernardins remonte au XIIIe siècle, avec l'autorisation papale accordée en 1244 à l'abbé de Clairvaux Étienne de Lexington (1198-1258) de fonder un collège d'enseignement de la théologie. Le collège est cédé à l'ordre de Cîteaux en 1320 et reste tout au long de son existence un établissement plutôt pauvre. En 1790, le proviseur fournit à la demande de la municipalité de Paris un état de la bibliothèque qui ne liste que sept manuscrits et environ 600 volumes, presque tous à caractère religieux (théologie, patristique, ascétisme). Le collège doit fermer ses portes le 1er février 1790.

Marque de possession : ex-libris manuscrit, généralement sous la forme latine « ex bibliotheca fuliensium Sancti Bernardi parisiensis ».

Voir : Franklin 1867-1873 , t. I, 1867, p. 209-211.